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Le manque de communication coûte cher au système de santé.

Our failure to communicate is costing the Canadian healthcare system

Les médecins, le personnel infirmier et les pharmaciens du Canada sont parmi les meilleurs au monde, mais même les professionnels les plus compétents ne peuvent pas obtenir de résultats concluants s’ils disposent d’outils et de systèmes de piètre qualité pour soigner les patients.

Le secteur de la santé n’a toujours pas abandonné le télécopieur. Un sondage mené en 2016 par TELUS Santé auprès de 150 cliniciens révèle que les professionnels de la santé communiquent entre eux principalement par téléphone (85 pour cent) et par télécopieur (65 pour cent). De nombreuses cliniques fonctionnent encore avec des dossiers papier. Parallèlement, les patients canadiens ne peuvent toujours pas accéder à leur propre dossier médical. Sommes-nous bel et bien en 2019, ou avons-nous reculé dans le temps?

Les bases de notre système de santé s’effritent, et cela s’explique principalement par un manque de communication dans le continuum des soins, y compris avec les patients. Plus que jamais, nous devons nous doter d’un système de santé national intégré et souple qui assure une communication sécurisée entre les fournisseurs et fait participer le patient au processus de soins.

Le manque de fiabilité et de cohérence des communications pose un risque pour la santé des patients

Un sondage de Santé Canada mené auprès des établissements, collèges et associations de santé révèle que près de 25 pour cent des problèmes en matière de sécurité des patients ou des erreurs commises en soins de santé sont imputables à des erreurs de communication et de documentation.

Compte tenu de l’écrasant volume d’échanges requis entre les médecins et les autres spécialistes, il est tout à fait compréhensible que 21 pour cent des demandes de consultation ne reçoivent pas de réponse de la part des cabinets de spécialistes dans un modèle fondé sur le papier et la télécopie.

Le sondage révèle également que près de 30 pour cent des médecins de famille et presque 40 pour cent des spécialistes s’adressent à leurs collègues par courriel, ce qui n’est pas le mode de communication le plus efficace lorsqu’il y a plusieurs points de contact, et certainement pas le plus sécurisé. De plus, le courrier électronique n’est pas lié au dossier papier du patient; donc, à moins que le médecin ne recopie les fils de discussion directement dans le dossier, ces communications peuvent être vite oubliées.

L’extrême lenteur de la transformation des soins de santé

Il est question de mettre en place une nouvelle norme de santé au Canada, mais la situation progresse lentement.

Par exemple, la politique de soins de santé de l’Alberta prévoit l’adoption d’un modèle de soins intégrés depuis les années 1990. Pourtant, un rapport publié par le vérificateur général en mai 2017, Un meilleur service de santé pour les Albertains (en anglais seulement), note le manque d’intégration des services médicaux parmi les principales causes qui entravent la capacité de l’Alberta à atteindre son plein potentiel en matière de soins de santé. On y cite également l’absence d’accès complet et rapide à l’information clinique pour tous les acteurs, y compris les patients, comme un obstacle additionnel considérable pour la province.

L’Alberta n’est pas la seule à faire face à ces défis. Dans le cadre d’une étude réalisée en 2017 par le Future Health Index (en anglais seulement), les professionnels de la santé au Canada ont désigné l’accès aux plateformes de partage d’informations sécurisées entre les praticiens comme ayant la plus grande incidence positive potentielle sur les Canadiens soucieux de leur santé.

Concrétiser les soins de santé collaboratifs

La demande pour des soins de santé numériques n’a jamais été aussi grande, et les possibilités sont plus prometteuses que jamais. Les avancées et les technologies numériques rendent possible le décloisonnement du système de santé canadien.

Aujourd’hui, plus de 85 pour cent des médecins de premier recours au pays utilisent des solutions de dossier médical électronique (DME) pour gérer les dossiers des patients, communiquer avec les fournisseurs du cercle de soins de santé d’un patient, prescrire des ordonnances et des examens par voie électronique et gérer les demandes de consultation. Les fils de discussion sont conservés indéfiniment, et les éléments du dossier d’un patient peuvent être joints à une communication sécurisée, ce qui assure une portabilité sans précédent.

Les applications comme DME Mobile sont pratiques, car elles permettent aux médecins de consulter les dossiers de leurs patients et leur agenda depuis leur téléphone intelligent. Ils peuvent donc effectuer des tâches administratives et cliniques, comme consulter les résultats d’un patient et téléverser des photos directement dans un dossier pour qu’un collègue les consulte, sans être au bureau.

De telles innovations révolutionneront les soins collaboratifs, tandis que les nouveaux outils de soins virtuels amélioreront la communication avec les patients, en particulier ceux qui vivent dans des régions éloignées ou qui n’ont pas de médecin de famille, et les encourageront à participer plus activement à leur programme de soins.

Le système de santé canadien se classe au dixième rang en matière de rendement parmi les onze pays à l’étude dans le rapport du Fonds du Commonwealth de 2014. En outre, il se trouve parmi les deux derniers en matière de sécurité, de rapidité et d’efficience.

Cette situation peut être considérablement améliorée avec une communication efficace entre les médecins et avec les patients. Ce faisant, nous arriverons à rehausser la qualité des soins de santé afin qu’ils soient plus sécuritaires, plus accessibles et mieux adaptés aux besoins des patients. 

Téléchargez le rapport pour en savoir plus

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