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Où en est la mise au point d’un vaccin contre la COVID-19?

Le monde continue de tourner, mais un retour progressif à la vie telle que nous l’avons connue avant la pandémie passe par la mise au point d’un vaccin. Pour faire un pas de plus vers l’après-pandémie, le milieu scientifique mène des essais pour arriver à un vaccin sûr et efficace en un temps record.

Bonnes nouvelles au sujet des essais de vaccins contre la COVID-19.

Les travaux pour mettre au point un vaccin comprennent quatre phases d’essais. Les trois premières phases précèdent la distribution publique et sont suivies d’une phase finale, qui vise à assurer un suivi après la mise en circulation du vaccin.

  • La phase 1 vise à répondre à la question : Le vaccin est-il sécuritaire?
  • La phase 2 : Prépare-t-il le corps à lutter contre l’infection comme prévu?
  • La phase 3 : Quelle est son efficacité pour prévenir l’infection?
  • Et, une fois le vaccin distribué au public, la phase 4 : Que devrions-nous savoir d’autre?

Tout au long des quatre phases, l’accent est mis sur la sécurité.

À l’échelle mondiale, plus d’une cinquantaine de vaccins font l’objet d’essais sur les humains. Parmi ces candidats, 12 en sont à la phase 3. En d’autres termes, nous savons que ces vaccins préparent efficacement le système immunitaire à lutter contre le virus. Pendant les essais de phase 3, les chercheurs se penchent sur l’efficacité du vaccin dans la prévention de l’infection chez un grand nombre de personnes. Ils examinent la réaction de dizaines de milliers de personnes à qui le vaccin est administré comparativement à celle de dizaines de milliers de personnes qui reçoivent un placebo. Les chercheurs évaluent ensuite combien de personnes obtiennent un diagnostic positif de COVID-19 au cours des mois suivants.

Que reste-t-il à apprendre?

Il y a des choses que nous savons et d’autres que nous ignorons encore. Nous savons par exemple que, pour la plupart des vaccins potentiels, il faut administrer deux injections à trois ou quatre semaines d’intervalle. En revanche, bien que des rapports préliminaires existent, nous ne connaissons pas encore le taux d’efficacité des vaccins dans la prévention de l’infection. Dans un scénario idéal, un bon vaccin présente un taux d’efficacité d’au moins 70 ou 80 pour cent. Cela signifie que 70 ou 80 pour cent moins de personnes du groupe ayant reçu le vaccin contractent la COVID-19 par rapport au groupe ayant reçu un placebo. Nous ne savons pas s’il faudra un nouveau vaccin chaque année. Nous ne savons pas non plus si le vaccin contre la COVID-19 sera semblable au vaccin contre la grippe saisonnière. Ce dernier réduit le risque d’infection, en plus de diminuer le risque d’infection grave nécessitant une hospitalisation.

Un vaccin ne marquera pas la fin de la pandémie, mais le début d’un retour graduel à la vie d’avant la COVID-19.

Les nouvelles au sujet des essais de phase 3 sont prometteuses. Il se peut même que plusieurs vaccins efficaces puissent être administrés au Canada d’ici le milieu de 2021. Cela dit, même s’il sera utile d’avoir un vaccin, celui-ci ne mettra pas immédiatement fin à la pandémie. Les gouvernements, les organisations et les citoyens devront travailler de concert et élaborer un plan global pour vacciner les gens. Les premières personnes à recevoir un vaccin seront sans doute celles qui sont les plus vulnérables, soit les personnes âgées, les travailleurs de la santé et d’autres groupes prioritaires.

Le gouvernement du Canada a conclu des ententes avec les fabricants de plusieurs vaccins prometteurs afin de réserver des millions de doses. En tant que Canadiens, nous devrons également soutenir l’effort mondial visant à vacciner les habitants de pays ne pouvant pas nécessairement se payer un vaccin. Si la COVID-19 continue de se propager dans plusieurs parties du monde, elle peut aussi se propager dans la nôtre. Comme l’a dit la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada : « Tant que tout le monde ne sera pas protégé, personne ne sera protégé. »

Idéalement, plus de 70 pour cent des Canadiens se feront vacciner, ce qui freinera considérablement la propagation du virus. À mesure que le nombre de personnes vaccinées augmentera, la vitesse de propagation du virus diminuera. Cette réduction permettra une transition progressive vers l’après-pandémie.

D’ici l’arrivée d’un vaccin, nous savons déjà comment rester en sécurité.

Même si les résultats de la recherche et l’arrivée d’un vaccin devraient se produire d’ici le milieu de 2021, nous devrons attendre encore un certain temps avant de retrouver la vie d’avant la COVID-19. Heureusement, nous connaissons déjà les moyens de rester en sécurité d’ici là.

Nous savons qu’il est important de n’entrer en contact qu’avec les personnes de notre cellule familiale ou autre cellule désignée, de nous tenir à une certaine distance des autres, de porter un masque et de respecter les règles d’hygiène en présence de toute autre personne. Prises séparément, ces mesures sont imparfaites; nous devons donc les combiner pour assurer la sécurité dans nos collectivités. Nous savons aussi qu’il importe de faire preuve de gentillesse et de bienveillance envers les membres de notre collectivité, nos proches et les membres de notre famille au cours des mois à venir. Les résultats des essais de phase 3 étant sur le point d’être connus, nous vivons ensemble une expérience mondiale et pouvons maintenant entrevoir l’après-pandémie.

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