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Comment contribuer à réduire notre risque de souffrir d'un trouble neurocognitif

Comme 76 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de trouble neurocognitif chaque année, plusieurs d'entre nous avons un proche qui en souffre1. Si un membre de votre famille est atteint d'un trouble neurocognitif, cela signifie-t-il que vous le serez aussi? Voyons quel est votre risque de développer cette maladie et ce que vous pouvez faire pour aider à réduire votre risque global.

 

S'agit-il de la maladie d'Alzheimer ou du vieillissement normal?

Nous croyions auparavant que certaines personnes devenaient tout simplement atteintes de sénilité avec l'âge. Maintenant, nous savons que les troubles neurocognitifs ne font pas partie du processus normal de vieillissement. Le trouble neurocognitif le plus courant est la maladie d'Alzheimer, une maladie cérébrale caractérisée, au stade initial, par une perte de mémoire progressive et importante. Le risque de souffrir de la maladie d'Alzheimer augmente avec l'âge, et est le plus élevé chez les personnes de plus de 85 ans2, 3.

 

Qu'est-ce qui provoque la maladie d'Alzheimer?

La grande majorité des personnes aux prises avec la maladie d'Alzheimer présentent une forme de la maladie d'apparition tardive. Celle-ci touche 95 % des personnes atteintes, et est de loin le trouble neurocognitif le plus courant4. Il est difficile de prédire l'apparition de la maladie d'Alzheimer d'apparition tardive, puisque le risque d'en être atteint est influencé principalement par le mode de vie et les facteurs environnementaux. On n'a pas identifié un gène spécifique qui serait associé à la maladie d'Alzheimer d'apparition tardive.

À peine 1 % environ de tous les cas de la maladie d'Alzheimer seraient à transmission autosomique dominante, c'est-à-dire causés par une mutation génétique5. Pour cette raison, la Société Alzheimer du Canada ne recommande pas le dépistage génétique pour la forme d'apparition tardive.

 

Pouvez-vous réduire votre risque?

On croyait autrefois qu’il n’y avait rien à faire pour prévenir ou freiner la progression des troubles neurocognitifs. Les recherches récentes sont toutefois porteuses de bonnes nouvelles, et démontrent qu’une prise en charge active de la santé cérébrale peut aider à protéger le cerveau contre les troubles neurocognitifs, ou contribuer à ralentir sa progression6. L'adoption de saines habitudes de vie peut aider à réduire le risque de déclin cognitif, peu importe votre risque génétique. Par exemple, plusieurs facteurs de risque métaboliques et cardiovasculaires peuvent augmenter votre risque de maladie cérébrale ou de déclin cognitif avec le temps. Ces facteurs de risque peuvent être prévenus ou modifiés par des changements au mode de vie, des médicaments, ou d'autres mesures. Il est très important de consulter régulièrement votre médecin de famille pour savoir si vous présentez l'un ou l'autre de ces facteurs de risque médicaux et, le cas échéant, pour en faire le suivi et les prendre en charge de façon optimale au fil des ans.

 

Puis-je réduire mon propre risque?

Voici certaines habitudes reconnues pour aider à diminuer le risque de déclin cognitif et de la maladie d'Alzheimer :

  1. Faites de l'exercice physique – L’activité physique est la chose la plus importante que vous puissiez faire pour votre cerveau. Pour profiter à votre cerveau, l’activité physique n’a pas besoin d’être pénible ou compliquée. Assurez-vous simplement de bouger au moins 20 à 30 minutes par jour.

  2. Vérifiez vos facteurs de risque médicaux – Les maladies comme l'hypertension, le diabète, l'hypercholestérolémie et l'obésité peuvent augmenter le risque de maladie cérébrale ou de déclin cognitif au fil du temps. Consultez régulièrement votre médecin pour surveiller votre état de santé.

  3. Adoptez une saine alimentation – Nous savons maintenant que la malbouffe et les aliments transformés sont mauvais pour le cerveau; ce dernier a besoin d'aliments qui contiennent des antioxydants et qui ont des propriétés anti-inflammatoires pour aider à réparer les lésions et prévenir les maladies cérébrales. Quelques conseils : (1) consommez de bons gras pour améliorer vos capacités cognitives et réparer les lésions cérébrales, et (2) assurez-vous d'avoir un apport suffisant en vitamines B12 et D3.

  4. Prenez le temps de récupérer – Le stress chronique est un facteur de risque de vieillissement cérébral accéléré et réduit la résilience et le bien-être. Apprenez à méditer et à pratiquer la pleine conscience, allez passer du temps dans la nature, ou prenez un temps d'arrêt chaque jour.

  5. Priorisez votre qualité de sommeil – Le sommeil est très important pour assurer un fonctionnement cognitif optimal, ainsi que pour réduire le risque de déclin cognitif et de maladie chronique. Si vous avez des questions concernant la qualité de votre sommeil, consultez votre médecin.

  6. Consacrez du temps à des activités agréables qui sollicitent vos fonctions cognitives – Les meilleures formes d'exercices cognitifs sont les activités qui allient nouveauté, défi et variété.

  7. Soyez socialement actif – Les recherches sont unanimes : les personnes qui disposent d'un bon réseau social bénéficient d'une meilleure santé psychologique et cognitive au fil du temps7. Cet aspect de nos vies a été durement éprouvé pendant la pandémie et de nombreuses personnes se sentent socialement isolées (et plusieurs d'entre nous n'en peuvent plus des interactions virtuelles); il est important de trouver des façons créatives de rester en contact et de créer des expériences positives avec notre réseau social.

 

Si votre santé cognitive vous préoccupe ou si vous souhaitez découvrir des façons d'optimiser votre santé cérébrale en général, il est possible de consulter un neuropsychologue dans l'une de nos Cliniques TELUS Santé. Un neuropsychologue pourra évaluer votre fonction cognitive et vous aider à établir un plan de soins pour optimiser la santé de votre cerveau.

Pour en savoir plus sur les façons de préserver votre santé cérébrale, communiquez avec un représentant des Cliniques TELUS Santé dès aujourd'hui.

 

 


Références :

  1. Agence de la santé publique du Canada. (2017). La démence au canada, y compris la maladie d’Alzheimer dementia-highlights-canadian-chronic-disease-surveillance.pdf. Récupéré de https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/dementia-highlights-canadian-chronic-disease-surveillance/demence-faits-saillants-systeme-canadien-surveillance-maladies-chroniques.pdf.

  2. Chambers, L. W., Bancej, C., & McDowell, I. (Eds.). (2016). Prévalence et coûts financiers des maladies cognitives au Canada Récupéré de https://web.archive.org/web/20180423221615id_/https://alzheimer.ca/sites/default/files/Files/national/Statistics/PrevalenceandCostsofDementia_EN.pdf. (anglais seulement)

  3. Les troubles neurocognitifs au Canada en chiffres. Société Alzheimer du Canada. (2016). Récupéré de https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/les-troubles.

  4. Awada, A. A. (2015). Maladie d'Alzheimer précoce et tardive : quelles différences ?Journal des neurosciences dans la pratique rurale. Récupéré de https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4481819/. (anglais seulement)

  5. Bekris, L. M., Yu, C.-E., Bird, T. D., & Tsuang, D. W. (2010). Génétique de la maladie d'Alzheimer. Journal de psychiatrie gériatrique et de neurologie.Récupéré de https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3044597/. (anglais seulement)

  6. Ngandu, T. (2015). Une intervention multidomaine de 2 ans sur l'alimentation, l'exercice, l'entraînement cognitif et la surveillance du risque vasculaire par rapport au contrôle pour prévenir le déclin cognitif chez les personnes âgées à risque (doigt) : un essai contrôlé randomisé. Lancet (Londres, Angleterre). Récupéré de https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25771249/. (anglais seulement)

  7. Carstensen LL, Hartel CR, éditeur (2005), Comité du Conseil national de recherches (États-Unis) sur les frontières du vieillissement en psychologie sociale, personnalité et psychologie du développement des adultes ; Quand j'ai 64. 5, engagement social et cognition. Récupéré de https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK83766/. (anglais seulement)


Références additionnelles :