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Faire croître et communiquer avec votre clientèle

Compte tenu que 86 % des Canadiens ont un téléphone intelligent et que la presque totalité des personnes de moins de 45 ans consulte Internet tous les jours, l’omniprésence de la technologie tant sur le plan personnel que professionnel ne fait plus aucun doute. Or, l’adoption de la nouvelle technologie dans le secteur de la santé à des fins de diagnostic, de traitement et d’accès aux soins est un processus plus lent et plus complexe, pour de bonnes raisons. L’endroit où stocker les données des patients, la façon de les stocker et les moyens de communication à employer pour assurer une communication efficace entre les fournisseurs de soins et les patients sont des choix qu’il ne faut pas prendre à la légère.

Mais le vent est en train de tourner. Au cours de la dernière décennie, l’utilisation de la technologie – au-delà des appareils mobiles – a connu un virage important, et le dossier médical électronique (DME) est maintenant un incontournable en soins de santé. Les chiffres le prouvent, car l’adoption du DME par les médecins de première ligne atteint aujourd’hui 85 %. Au début, le financement et les programmes incitatifs du gouvernement ont fortement contribué à cette adoption. Maintenant toutefois, les médecins sont de plus en plus nombreux à décider eux-mêmes de recourir à cette technologie.

La technologie offre des avantages aux médecins et aux patients

L’augmentation du recours à la technologie en santé ne touche pas uniquement le DME. En 2017, par exemple, 23 % des médecins aux États-Unis utilisaient un assistant vocal comme Siri d’Apple ou Alexa d’Amazon dans le cadre de leur pratique. La même année, selon une étude sur la technologie en milieu hospitalier aux États-Unis, 79 % des personnes interrogées utilisaient une tablette et 43 % utilisaient un téléphone intelligent pour coordonner et fournir des soins aux patients.

En outre, l’utilisation de la technologie augmenterait le degré de satisfaction chez les utilisateurs. Selon le Sondage des médecins canadiens 2018, plus les fonctions du DME utilisées par les médecins sont nombreuses, plus la satisfaction envers cet outil est élevée. Jumelé aux bonnes options, le DME offre encore plus d’avantages aux médecins dans le cadre de leur pratique.

Mais les médecins de première ligne et autres fournisseurs de soins ne sont pas les seuls à tirer avantage des soins de santé numériques; les patients y trouvent également leur compte. Voici cinq problèmes en matière de soins de santé que la technologie aide à résoudre en mettant l’accent sur la continuité des soins.

Problème 1 : ordonnances perdues, abîmées ou difficiles à lire

Selon une enquête effectuée en 2018 par Inforoute Santé du Canada, 14 % des Canadiens ont déjà perdu ou abîmé une ordonnance et 17 % d’entre eux (environ 700 000 Canadiens) ont alors décidé de se passer du médicament qui leur avait été prescrit. Or, ce genre de situation peut être dangereuse pour les patients et entraîner une perte d’efficacité pour les médecins (ainsi que pour les pharmaciens, qui peuvent avoir de la difficulté à déchiffrer l’écriture du médecin).

Solution : ordonnances électroniques intégrées dans le DME

Les médecins peuvent désormais envoyer des ordonnances électroniques aux pharmacies à même le DME, grâce à des options telles que PrescripTIonMC, un service offert par Inforoute Santé du Canada. Ce service facilite les communications afin de favoriser l’observance thérapeutique et de réduire les risques que des médicaments incompatibles soient prescrits. Utilisé parallèlement à d’autres outils numériques comme Health Myself, un portail de communication avec les patients qui permet la diffusion de messages en cohortes, il permet aux médecins de transmettre divers renseignements à leurs patients, y compris des mises en garde relatives aux interactions médicamenteuses.

Problème 2 : cloisonnement de l’information des médecins et des établissements

À cause, en partie, des anciens systèmes et des préoccupations en matière de respect de la vie privée, la communication entre les établissements de santé est parfois un exercice délicat. Sans partage d’information, les fournisseurs de soins de santé peuvent avoir de la difficulté à collaborer et à dispenser les soins appropriés.

Solution : outils numériques pour simplifier les communications entre fournisseurs

La majorité des médecins de première ligne et des spécialistes – 84 % et 89 % respectivement – déclarent avoir actuellement accès à de l’information de santé connectée à partir d’autres milieux de soins que leur cabinet, ce qui leur permet de collaborer avec d’autres médecins et fournisseurs de soins sans être obligés de transporter des dossiers, dont des résultats d’analyses en laboratoire ou d’imagerie diagnostique et des renseignements sur le congé de l’hôpital.

Les services tels que DME Mobile aident les médecins à rester connectés à leur clinique durant leurs déplacements. Ce service leur permet d’obtenir des renseignements cliniques sur un appareil mobile, de consulter et de traiter des résultats d’analyses en laboratoire, de photographier des symptômes et de téléverser les photos dans le dossier du client pour référence ultérieure. La solution MedDialog, quant à elle, permet aux médecins d’échanger des documents et des télécopies électroniques, comme des recommandations, des demandes de consultation ou des résultats de patients, directement à partir du DME. Elle leur fait donc gagner du temps et optimise les communications.

Problème 3 : patients qui ne se présentent pas à leurs rendez-vous

Dans les cliniques, les rendez-vous manqués sont monnaie courante. Au centre de santé de l’Université de l’Alberta,86 patients ne se sont pas présentés à leur rendez-vous (un taux de 8,14 %) en mai 2017. En plus d’être coûteux, ce problème entraîne des pertes d’efficacité et incommode les médecins autant que les patients.

Solution : prise de rendez-vous électronique et rappels automatisés pour réduire le taux de rendez-vous manqués

Il existe de nombreux outils de prise de rendez-vous en ligne et de rappels numériques. Pratiques pour les patients, ces outils réduisent le nombre d’appels entrants pour le personnel administratif et améliorent le taux d’utilisation des cliniques. Ils permettent d’envoyer automatiquement des rappels de rendez-vous personnalisés par courriel, par message texte ou par téléphone, avec un préavis suffisant, et d’indiquer les modalités à suivre pour reporter le rendez-vous. Les plages horaires des rendez-vous annulés peuvent être proposées à d’autres patients et réservées facilement à l’aide d’un système en ligne. Ensemble, ces solutions peuvent aider à réduire le nombre de rendez-vous manqués.

Problème 4 : accès difficile des patients à leurs propres renseignements de santé

Dans les provinces où ils ont accès à leur dossier médical, les patients sont souvent mieux préparés à leurs rendez-vous et participent plus activement à Ia gestion de leur santé. En fait, 94 % des patients estiment que l’accès en ligne aux résultats de leurs analyses de laboratoire leur permet de mieux comprendre leur santé, 93 % disent être en mesure d’avoir des discussions plus éclairées avec leur médecin et 95 % disent être mieux en mesure de prendre soin de leur santé.

Solution : dossiers numériques pour permettre aux patients de participer à leurs soins

L’accès accru aux dossiers et aux renseignements médicaux peut améliorer les résultats sur la santé et réduire le nombre de consultations médicales non essentielles. Même si l’utilisation des dossiers de santé personnels est récente au Canada, comme c’est le cas en Alberta, les patients qui y ont accès en récoltent déjà les avantages. Par exemple, 77 % des utilisateurs affirment que le DSP les aide à participer de plus près à leurs soins de santé.

Problème 5 : les visites en clinique ne conviennent pas à tous les patients

Pour de nombreux patients, une visite chez le médecin signifie s’absenter du travail, faire garder leur enfant et passer un long moment dans la salle d’attente. Et pour les Canadiens qui vivent en région éloignée ou qui ont besoin de soins après les heures ouvrables, le déplacement peut se révéler coûteux, peu pratique et risqué – sans parler du long temps d’attente que ces visites peuvent occasionner pour les patients dont l’état de santé est plus grave.

Solution : soins virtuels pour réduire les obstacles physiques aux soins de santé

Selon une étude récente de l’Association médicale canadienne, 70 % des patients souhaiteraient profiter de la consultation virtuelle d’un médecin, et ils sont nombreux à croire que cela permettrait d’accroître la rapidité et la commodité des soins. Pour les patients à mobilité réduite, qui habitent en région éloignée, qui n’ont pas de médecin de famille ou qui nécessitent des soins après les heures ouvrables, les soins virtuels et la télésanté sont des solutions intéressantes. En Colombie-Britannique, le partenariat entre Babylon et TELUS Santé permet à présent d’offrir des services de soins virtuels. Grâce au vidéoclavardage et à la messagerie instantanée avec les fournisseurs de soins de santé, les soins virtuels veillent à ce que les Canadiens reçoivent des soins de qualité.

L’avenir est connecté

Une étude réalisée en 2017 estime que 90 % des données du monde entier ont été générées ces deux dernières années. Au total, cela représente environ 2,5 trillions d’octets de données par jour, et ce nombre n’ira qu’en augmentant. Une recherche d’Intel prévoit qu’en 2020, 200 milliards de dispositifs intelligents seront connectés à l’Internet des objets.

Avec les quantités toujours croissantes de données produites et les attentes des patients qui ne cessent d’augmenter, les médecins peuvent se tourner de plus en plus vers la technologie pour gérer les données, s’adapter aux changements et assurer la continuité des soins aux patients. En se servant du DME comme point de départ, les médecins et fournisseurs de soins de santé peuvent y greffer un ensemble d’outils personnalisés afin de créer un système de collaboration et de communication moins compartimenté, dispenser des soins de manière plus efficiente et plus efficace, mieux informer leurs patients, les aider à prendre leur santé en main et s’adapter plus facilement pour résoudre les problèmes à mesure qu’ils se présentent.

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