La transformation de l’ecosystème des assurances santé

À l’occasion de la 15^e Conférence annuelle TELUS Santé, Luc Vilandré, président par intérim, nous présente une rétrospective. Où sommes-nous un an plus tard? Les défis sont aussi complexes, mais combien stimulants! Une chose est claire, malgré les percées technologiques, ce sont les approches collaboratives et pragmatiques qui constituent la clé du succès.

Les grandes fusions annoncées aux États-Unis à pareille date l’an dernier se sont matérialisées, et d’autres alliances entre des géants technologiques et l’industrie de la santé se sont conclues. Tous les joueurs recherchent la santé connectée. Et qui dit santé connectée dit aussi une plus grande place accordée aux patients et consommateurs des services de santé.

Sur le plan réglementaire, l’annonce récente du gouvernement vise la création d’une agence pour gérer un potentiel régime universel, qui inclurait aussi un formulaire unique. La légalisation du cannabis qui a marqué l’actualité dans les derniers mois a également suscité des ajustements sur le plan de la manière pour les assureurs de gérer le cannabis médical.

Et que dire des avancées technologiques et des nouveaux modèles d’affaires, sinon qu’ils se sont multipliés et accélérés : intérêt grand public pour la génomique, soins de santé virtuels, intelligence artificielle, sont parmi les nombreuses innovations sur lesquelles l’industrie de l’assurance devra se positionner.

Au Canada, TELUS Health a réussi certaines avancées avec l’introduction de services de santé virtuels visant un accès rapide et sécuritaire à un professionnel. Medisys sur demande et Babylon par TELUS Santé en sont des exemples. Sur le plan de la démocratisation de l’accès à l’information santé, le dossier santé personnel en Alberta compte déjà des milliers d’adeptes et son utilisation croît rapidement.

Le consommateur est au cœur de tous ces grands mouvements, que fera l’industrie de l’assurance pour mettre l’employé, le bénéficiaire au centre de ses démarches? Voilà au beau défi pour toutes les entreprises traditionnellement dans un modèle B2B. Ce qu’il faut surtout, c’est continuer le dialogue et prôner encore davantage une approche interdisciplinaire.