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Rapport 2019 sur les tendances et références canadiennes.

Tendances en matière de santé et d’avantages sociaux.

Le Rapport 2019 sur les tendances et références canadiennes en matière de consommation de médicaments de TELUS Santé (rapport de TELUS Santé) est rendu public tout juste 100 jours avant les élections fédérales qui auront lieu cet automne. Pour la plupart des Canadiens, la période préélectorale est l’occasion de se pencher sur les principaux enjeux, les politiques publiques et les promesses des différents partis politiques. L’un des enjeux politiques de l’heure est le système de santé, un élément de plus en plus présent dans la conversation publique.

Les politiciens et les responsables des politiques nationales débattent depuis des décennies des avantages et des défis associés au remboursement des médicaments prescrits. Certains, qui se situent à une extrémité du spectre politique, privilégient le modèle de couverture universelle financé par l’État alors que d’autres préfèrent une approche basée sur les besoins. La mise en place en 2016 du régime public Assurance-santé Plus de l’Ontario pour la population âgée de moins de 25 ans est un bon exemple de l’incidence que les changements de politiques peuvent avoir sur les Canadiens.

La mise en oeuvre en 2016 ne fut pas sans écueil; les changements apportés aux listes de médicaments ont laissé certains patients sans couverture, obligés de payer eux-mêmes des médicaments auparavant remboursés par leur régime d’assurance privé. En avril 2019, le gouvernement ontarien récemment élu a réduit la portée de l’Assurance-santé Plus, revoyant sa politique de manière à ne couvrir que les personnes de moins de 25 ans sans assurance privée. Comme dans les années passées, le rapport de TELUS Santé continue d’évaluer les répercussions de ces politiques et changements réglementaires sur les travailleurs, de même que les grandes tendances pour ce qui touche les coûts, l’utilisation et les outils de conception des régimes privés.

Un des résultats clés du rapport de TELUS Santé a trait au coût des médicaments de spécialité (qui comprennent ceux qui sont utilisés pour traiter des cancers et des maladies rares), qui a continué de croître et pourrait bientôt dépasser celui des médicaments classiques. Une approche basée sur les besoins, en vertu de laquelle les payeurs publics assument les coûts de ces médicaments à prix élevé, aurait certainement pour effet de réduire la pression sur les employeurs preneurs de régimes. Toutefois, les patients voudront avoir l’assurance qu’ils recevront les meilleurs traitements et qu’ils continueront de jouir d’une qualité de vie acceptable si ce modèle se concrétisait.

Le plus récent développement en matière de politique s’est produit en juin, avec la publication du rapport final du Conseil consultatif sur la mise en oeuvre d’un régime national d’assurance-médicaments, intitulé Une ordonnance pour le Canada : l’assurance-médicaments pour tous.

De nature essentiellement consultative pour le moment, le rapport du Conseil préconise l’élaboration d’ici 2022 d’une stratégie nationale détaillée pour le paiement des coûteux médicaments utilisés pour traiter des maladies rares. Ce projet, et l’engagement dans le budget fédéral de 2019 de fonds totalisant 500 millions de dollars par année à compter de 2022 et visant le paiement des médicaments à coût élevé pour traiter des maladies rares, constitue un changement marqué dans le financement du système de santé au Canada.

Un autre résultat important dans le rapport de TELUS Santé est celui qui montre que bien qu’on observe une utilisation croissante des médicaments biosimilaires (équivalents aux premiers médicaments de spécialité biologiques commercialisés, qui contiennent des organismes vivants) dans le traitement de certaines maladies, d’autres biosimilaires tirent de l’arrière. Afin d’encourager l’utilisation de ces médicaments novateurs, le gouvernement de la Colombie-Britannique est devenu ce printemps le premier payeur public à mettre en oeuvre une politique de substitution obligatoire par des biosimilaires, ce qui a entrainé une hausse spectaculaire de l’emploi de ces médicaments. De tels changements de politiques devraient favoriser une baisse des coûts en médicaments et contribuer à la pérennité du système de santé. En outre, les gouvernements ont fait connaître leur intention de réinvestir les économies réalisées dans d’autres secteurs thérapeutiques.

Le changement crée des possibilités et l’instauration de ces nouvelles politiques offre à notre industrie l’occasion d’examiner de plus près les données sur les demandes de règlement pour voir ce qu’elles peuvent révéler. Les mégadonnées sont là et nous disposons des outils nécessaires pour faire des analyses et des prévisions comme jamais auparavant. Utilisons cette capacité pour éclairer nos décisions et concevoir des régimes d’assurance qui englobent des services élargis en matière de santé et de mieux-être, qui se coordonnent de manière harmonieuse avec les régimes publics et qui permettent d’atteindre les meilleurs résultats de santé possible pour les travailleurs d’aujourd’hui et de demain.

Comme c’est le cas avec tout changement, le sujet suscitera sans doute de nombreuses conversations autour des tables des conseils d’administration, qui se pencheront sur les tendances et discuteront des répercussions qu’auront ces réorientations majeures de politiques sur les volumes d’affaires, le secteur de l’assurance privée, les patients et les fournisseurs de soins de santé. J’encourage chacun d’entre nous à se tourner vers ses partenaires de confiance et à prendre le temps d’étudier les données, d’explorer différentes lignes de conduite et de déterminer les orientations qui jetteront les bases d’un cadre de santé globale au travail pour les Canadiens.

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