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La santé mentale pour les travailleurs de première ligne

Nous parlons souvent des répercussions sur la santé mentale des patients qu’a eues la pandémie de COVID-19 – toutefois, nos travailleurs de première ligne en souffrent également, qu’il s’agisse des médecins, des pompiers, des répartiteurs ou des ambulanciers. 

Que pouvons-nous faire pour leur venir en aide? D’abord, nous devons reconnaître qu’ils ont besoin d’aide. Selon la Dre Rachel Naomi Remen, attendre de ces professionnels qu’ils soient insensibles aux souffrances et aux pertes qu’ils vivent quotidiennement, « c’est aussi déraisonnable que de penser marcher dans l’eau sans se mouiller ».1

Cela dit, examinons de plus près comment la santé mentale des travailleurs de première ligne est affectée, pourquoi ils sont peu susceptibles de demander de l’aide et ce que le Canada – et TELUS Santé – fait pour les aider à traverser ces moments difficiles.

L’état de la santé mentale des travailleurs de première ligne.

Selon une étude publiée dans La Revue canadienne de psychiatrie, 44 % du personnel de sécurité publique du Canada éprouvent des problèmes de santé mentale. Cela peut se manifester de nombreuses façons. Par exemple, on a signalé qu’une infirmière sur trois reçoit un diagnostic de trouble dépressif majeur, que 26 % des médecins vivent des niveaux élevés d’épuisement professionnel, et que 34 % des pompiers présentent un ou plusieurs problèmes de santé mentale.

En dépit de ces statistiques, les problèmes de santé mentale chez les travailleurs de première ligne passent souvent inaperçus en raison des exigences liées aux horaires de travail et de la difficulté à demander de l’aide. Selon une étude publiée récemment, 93 % des premiers répondants croient que la santé mentale est aussi importante que la santé physique, mais 47 % d’entre eux estiment que demander de l’aide nuirait à leur emploi et à leur réputation aux yeux de leurs collègues.

Les travailleurs de première ligne sont doublement désavantagés. Avec le stress, l’épuisement et l’accès limité aux services en personne en raison de la COVID-19, tous les ingrédients sont réunis pour créer une urgence de santé mentale chez les professionnels les plus essentiels.

Comment le Canada soutient les travailleurs de première ligne.

Tout au long de la pandémie de COVID-19, les Canadiens ont exprimé leur gratitude envers les travailleurs de première ligne en chantant, en klaxonnant et en fabriquant des pancartes. Mais ce n’est pas tout! Voici d’autres façons dont nous nous sommes mobilisés pour aider nos travailleurs de première ligne à rester forts et en bonne santé :

Répondre de façon rapide et bienveillante.

En avril 2020, un mois après le grand confinement, la Commission de la santé mentale du Canada a offert une formation virtuelle gratuite pour aider les travailleurs de première ligne à prendre soin d’eux et de leur entourage. De plus, par l’intermédiaire de la Société canadienne de psychologie, des psychologues ont offert des séances de thérapie gratuitement aux personnes qui en avaient besoin.

Élargir la portée des soins virtuels.

L’utilisation des soins virtuels a bondi de 20 à 60 % en l’espace de quelques semaines, quand les Canadiens ont dû se tourner vers de nouveaux fournisseurs de soins. Les soins virtuels, des services à distance sécuritaires et accessibles en tout lieu, sont devenus la norme. Par ailleurs, 76 % des Canadiens se disent prêts à continuer d’utiliser les soins de santé virtuels après la pandémie.

Fournir un accès direct aux outils et aux ressources.

Des applications telles qu’Espri par TELUS Santé ont été lancées pour faire tomber les murs entre les travailleurs de première ligne et le soutien en santé mentale et au mieux-être. Espri met les services de santé mentale suivants à la disposition des travailleurs de première ligne : outils d’apprentissage, établissement d’objectifs, ressources d’aide et vidéoconférences de groupe dans des forums de soutien et de formation.

Agissons pour la santé mentale.

Avec l’augmentation des demandes de soutien, les services de santé numériques sont appelés à jouer un rôle important. Il reste encore beaucoup de chemin à faire avant de combler les lacunes dans les services de soutien et d’éliminer les préjugés, mais nous avons fait un grand pas en avant en proposant des outils numériques aux personnes qui en ont besoin. Maintenant que les travailleurs de première ligne se montrent prêts à essayer de nouveaux services virtuels en santé mentale, nous changerons peut-être la donne pour les gens qui prennent soin de nous dans les moments les plus difficiles.

Pour en savoir plus sur la façon dont nous soutenons la santé mentale des Canadiens, visitez notre blogue Pulsations cliniques.

1 Remen, R. N. (1996). Kitchen table wisdom: Stories that heal. New York, Riverhead Books.

The post Les travailleurs de première ligne ont eux aussi besoin de soutien en santé mentale. appeared first on Pulsations cliniques.