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Le diabète et les employeurs au Canada

Novembre est le Mois de la sensibilisation au diabète au Canada. Comme pour bien des maladies chroniques, le diabète a en quelque sorte été mis de côté pendant la pandémie de COVID-19 afin de permettre aux fournisseurs de soins de santé de se concentrer sur d’autres priorités. Pourtant, le diabète agit comme une pandémie silencieuse et force les employeurs et les assureurs à débourser des millions de dollars par année pour couvrir les pertes de productivité, les frais liés aux prestations d’invalidité et le coût des médicaments.

L’incidence du diabète n’a pas ralenti en 2021 : le tiers de la population canadienne est diabétique ou prédiabétique, et plus de 20 Canadiennes et Canadiens reçoivent un diagnostic de cette maladie chaque heure, chaque jour. Il est important que les employeurs sachent que plus de la moitié des nouveaux cas de diabète touchent des personnes en âge de travailler.

Menace silencieuse.

Qu’est-ce qui explique cette progression du taux de diabète? Selon les experts de la santé, trois facteurs expliquent ce phénomène : l’obésité, le manque d’exercice et l’âge. Les données indiquent qu’environ 60 % de la population canadienne souffre d’embonpoint et que la moitié des personnes âgées de plus de 12 ans sont sédentaires. Ce nombre pourrait d’ailleurs augmenter en raison de la popularité croissante du télétravail. La société devient de plus en plus sédentaire et est aux prises avec le vieillissement rapide de la population. De surcroît, le risque de diabète augmente en flèche après l’âge de 40 ans. Le problème ne touche toutefois pas que les adultes : on constate également une hausse inquiétante du diabète de type 2 chez les enfants.

Bien qu’il soit possible de prévenir le diabète de type 2 et de le gérer grâce à un traitement ou en adoptant un mode de vie sain, des événements importants et indirects liés à la santé entrent en ligne de compte. Par exemple, bon nombre d’accidents vasculaires cérébraux, d’insuffisance cardiaque et d’insuffisance rénale sont attribuables au diabète. De plus, 70 % des amputations non traumatiques au Canada sont causées par le diabète. Pourtant, la population demeure peu sensibilisée à ces risques et aux signes avant-coureurs de la maladie.

On estime que les coûts totaux en soins de santé liés au diabète seront de 15,36 milliards de dollars d’ici 2022. Les régimes d’avantages sociaux doivent composer avec un coût de règlement pour médicaments quatre fois plus élevé dans le cas du diabète que dans le cas des troubles de santé mentale. Pis encore, au cours des dix dernières années, le pourcentage des adhérents qui prennent trois antidiabétiques ou plus est passé de 14 à 26 %.

Pour certains employeurs, les dépenses liées au traitement du diabète, y compris les fournitures, représentent maintenant jusqu’à 15 % des dépenses totales en médicaments de leur régime d’avantages sociaux. Les employés diabétiques s’absentent jusqu’à dix jours de plus par année que leurs collègues et sont trois fois plus susceptibles de prendre leur retraite prématurément en raison de la maladie, ce qui engendre des coûts indirects supplémentaires. 

La façon dont les employeurs peuvent aider.

Les personnes diabétiques peuvent gérer leur santé de bien des façons, notamment en changeant leurs habitudes de vie et en ayant recours aux nouvelles technologies pour surveiller leur glycémie rapidement ou en continu. N’oublions pas que les employeurs aussi peuvent jouer un rôle important dans la lutte contre le diabète au Canada. Un bon point de départ : sensibiliser les employés aux facteurs de risque associés au diabète et tirer parti des ressources disponibles, comme l’outil gratuit d’évaluation en ligne élaboré par le gouvernement du Canada pour aider les personnes à déterminer s’ils sont à risque de développer la maladie. 

14 % des Canadiens âgés de 12 ans et plus n’ont pas de médecin de famille, ’en ajoutant l’accès aux soins virtuels à votre régime d’avantages sociaux, vous  pouvez aider les employés à recevoir un diagnostic de diabète plus tôt. De plus, il s’agit d’un excellent moyend’offrir aux employés un moyen facile d’être proactif ay sujet de leur santé et de leur plan de soins. 

Les pharmaciens jouent également un rôle essentiel pour aider les adhérents à gérer leur diabète : ceux-ci peuvent les consulter pour gérer les effets secondaires liés aux médicaments et bénéficier d’un encadrement afin d’adopter un mode de vie plus sain. Certains employeurs mettent à la disposition des employés des services virtuels de pharmacie dans le cadre de leur régime d’avantages sociaux. Les employés peuvent ainsi recevoir les conseils de pharmaciens quand et où bon leur semble. De plus, les pharmacies virtuelles contribuent à réduire les coûts directs pour les adhérents ainsi que le coût global des médicaments. Certaines pharmacies virtuelles proposent même des emballages préparés de médicaments pour aider les patients et les soignants à respecter les régimes posologiques complexes.* 

Une autre stratégie efficace pour gérer le diabète : apprendre à mieux composer avec le stress. Le stress est un facteur de complication du diabète : il fait augmenter la glycémie et peut mener à une mauvaise alimentation, une hausse de la consommation d’alcool et des troubles du sommeil. Ces facteurs font en sorte qu’il devient d’autant plus difficile de vivre avec le diabète.

Enfin, un programme d’aide aux employés (PAE) axé sur les adhérents représente une excellente solution parce qu’il permet d’offrir des outils de gestion du stress et d’accéder à des thérapeutes d’expérience. Comme il a été prouvé que changer ses habitudes de vie aide à prévenir et à gérer le diabète, assurez-vous que votre PAE permet aux adhérents de consulter des diététistes et d’autres professionnels de la santé qui peuvent les accompagner dans ces changements importants.

Des gestionnaires formés.

Un dernier moyen auquel les employeurs peuvent avoir recours pour contribuer à la lutte contre le diabète : former les gestionnaires. En comprenant la réalité des personnes diabétiques, les gestionnaires peuvent offrir le soutien et les mesures d’accommodement dont les membres de leur équipe ont besoin. Prenez bien soin de vérifier que les gestionnaires sachent quelles sont les ressources disponibles dans le cadre de votre régime d’avantages sociaux pour qu’ils puissent encourager les membres de leur équipe à en tirer parti. Permettre aux gestionnaires d’offrir des horaires de travail flexibles et la possibilité de travailler à distance peut aussi aider leurs employés à gérer le stress.

Il va sans dire que le diabète et d’autres maladies chroniques pèsent beaucoup sur le bien-être des travailleuses et des travailleurs au Canada en général. Cela dit, il est possible de réduire le coût humain et financier du diabète en ayant recours aux bonnes ressources et en sensibilisant davantage la population. Les employeurs peuvent choisir d’offrir des soins de santé virtuels pour améliorer l’accès aux services de diagnostic et au soutien clinique et se tourner vers les pharmacies virtuelles pour mieux soutenir l’observance des traitements médicamenteux et un mode de vie sain. Il est aussi important qu’ils vérifient auprès de leur fournisseur de PAE si des ambassadeurs des patients peuvent indiquer aux employés les ressources auxquelles ils ont accès pour les aider à gérer le stress et rester en bonne santé.

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 *La Pharmacie Virtuelle n’est pas encore disponible au Québec.

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