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Soins de santé virtuels en milieu de travail : tendance ou révolution ?

 

Puisque nous sommes encore nombreux à travailler à domicile et à devoir limiter nos contacts humains, il est facile de comprendre pourquoi les employés exigent plus que jamais des programmes de santé virtuels. Cependant, avec un vaccin à l’horizon, certains employeurs continuent de se demander : « Les soins de santé virtuels présentent-ils une solution à court terme ou constituent-ils une véritable révolution ? Vont-ils la nouvelle norme et cela vaut-il la peine de les offrir à mes employés dans le cadre de leur régime d’avantages sociaux? »

Dès 2018, l’effet des soins de santé virtuels a commencé à se faire sentir à l’échelle internationale bien avant la pandémie de COVID-19. En effet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a adopté une résolution sur la santé numérique lors de son assemblée générale. De plus, le National Health Service (NHS) en Angleterre a adopté un plan qui promet le déploiement d’une stratégie accordant la priorité aux soins numériques d’ici cinq ans. La France a quant à elle lancé Ma Santé 2022 pour promouvoir un virage vers la santé numérique. Enfin, l’Australie a déployé sa stratégie de soins de santé numériques.

La même année, un sondage international de grande envergure mené par Ipsos a révélé que si seulement 10 % des répondants avaient déjà utilisé la télémédecine, plus de 44 % d’entre eux seraient prêts à l’essayer si elle leur était offerte. En outre, en 2019, selon l’Association médicale canadienne (AMC), 75 % des Canadiens s’intéressaient aux soins de santé virtuels, et pas seulement la génération Y : 60 % des personnes de plus de 55 ans y voyaient aussi un intérêt.

L’intérêt pour ces solutions est manifeste depuis un certain temps, mais la pandémie de COVID-19 a incité le Canada, dont l’hésitation était notoire, à accélérer considérablement son processus d’adoption des soins de santé virtuels. En mars 2020, les gouvernements, les entreprises et les fournisseurs de soins de santé se sont efforcés de comprendre comment offrir des soins à distance, alors que les Canadiens étaient appelés à rester à la maison, et la courbe d’adoption a continué d’augmenter depuis.

De plus, les spécialistes comme les physiothérapeutes, les chiropraticiens et les nutritionnistes ont également pris le virage virtuel en 2020 pour maintenir la continuité des soins.

Avant 2020, la plupart des Canadiens croyaient que les soins de santé virtuels améliorent les soins de santé en général, mais ils avaient aussi des appréhensions importantes. Selon l’AMC, ils s’inquiétaient de la perte de contacts humains, des risques pour leur vie privée et du fait que les soins de santé virtuels pouvaient ouvrir la porte à la médecine privée.

Le fait que les soins de santé virtuels soient devenus l’option par défaut pendant la pandémie a atténué de nombreuses craintes et changé l’avis des Canadiens. Les utilisateurs d’Akira par TELUS Santé, par exemple, étaient ravis : de 80 % à 85 % des consultations virtuelles effectuées au moyen de l’application ont été menées sans qu’une rencontre en personne soit nécessaire. Cela comprend les consultations à la fois pour des problèmes de santé physique et de santé mentale.

L’adoption et l’utilisation des soins de santé virtuels ont été grandement catalysées par la pandémie mondiale, mais leurs nombreux avantages incitent beaucoup de gens à penser qu’il ne s’agit pas d’une simple tendance : les soins de santé virtuels sont là pour de bon et deviendront un facteur de différenciation pour les employeurs.

Qu’en est-il des avantages sociaux flexibles qui favorisent un meilleur équilibre travail-vie personnelle et le télétravail? Quelque 90 % des employeurs canadiens pensent maintenant qu’il est urgent d’offrir des options de travail souples et le télétravail, ce qui suggère une sensibilité à la nouvelle façon de vivre des Canadiens.

Offrir des soins de santé virtuels peut devenir un avantage concurrentiel dans le processus de recrutement et accroître la satisfaction des employés :

  • 72 % des Canadiens perçoivent plus favorablement les employeurs qui donnent accès à des soins de santé virtuels.

  • 71 % des Canadiens sont prêts à remplacer certains de leurs avantages actuels par des soins de santé virtuels.

  • 77 % des employés canadiens envisageraient de changer d’emploi s’ils recevaient un meilleur soutien en matière de santé mentale et de mieux-être.

Les soins de santé virtuels ont le pouvoir de réduire l’absentéisme, d’améliorer l’appréciation des employés de leurs régimes d’avantages sociaux, d’offrir la tranquillité d’esprit aux membres du personnel et à leur famille et d’accroître l’efficacité de la distanciation physique en limitant les visites médicales en clinique.

Qui plus est, les employeurs ne peuvent plus se permettre d’avoir des employés en mauvaise santé. Avant même la pandémie de COVID-19, 60 % des absences au travail étaient liées au stress, et les problèmes de santé mentale obligeaient plus de 500 000 Canadiens à prendre des congés chaque semaine, un nombre qui augmentera sûrement quand le véritable bilan de santé mentale de 2020 sera effectué.

En fin de compte, l’appétit de longue date des Canadiens pour les soins de santé virtuels, jumelé aux nouvelles attentes des employés et à l’idée que se font maintenant les employeurs de la nécessité du télétravail, laisse entrevoir un changement vers les soins de santé virtuels qui est en effet plus une révolution qu’une tendance.