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Prendre la pleine mesure de l’incidence financière du diabète

La Conférence annuelle de TELUS Santé

Les adhérents au régime atteints de diabète ont une influence beaucoup plus grande sur les régimes privés d’assurance médicaments que ce que les données sur les demandes de règlement laissaient croire au départ. En outre, un examen approfondi des données plaide fortement en faveur d’un investissement dans le soutien aux changements de comportement comme moyen de gérer les coûts et d’améliorer les résultats en matière de santé.

Ce sont là certaines des conclusions présentées par Jason Kennedy, directeur, services de consultation pour le secteur de la santé chez TELUS Santé, durant le webinaire national qu’il a présenté en direct le 20 mai. Un enregistrement du webinaire est disponible ci-après.

Les médicaments contre le diabète occupent déjà le deuxième rang sur la liste des 10 premières classes de médicaments selon les coûts admissibles. En 2019, ils représentaient 10,6 % du total des coûts admissibles au remboursement par les régimes privés d’assurance médicaments (derrière les médicaments contre la polyarthrite rhumatoïde, qui représentaient 12,1 % des montants admissibles). Pour ce qui est des réclamants, 4,9 % d’entre eux étaient responsables de 10,6 % des coûts associés aux antidiabétiques.

Bien que ces chiffres soient déjà révélateurs de la forte incidence du diabète sur les dépenses en médicaments, un examen plus approfondi du point de vue du patient permet de brosser un portrait encore plus éclairant :

  • Environ 60 % des personnes diabétiques ont soumis des demandes de règlement pour des médicaments servant à réguler la pression artérielle et le cholestérol en 2019; environ 20 % ont soumis des demandes de règlement pour des antidépresseurs.
  • Si l’on tient compte de toutes les autres demandes de règlement, la part du total des coûts admissibles des réclamants atteints de diabète passe de 10,6 % à 18,2 %.
  • Chaque réclamant prend en moyenne sept médicaments, ce qui représente des coûts annuels moyens de 3 020 $. Près de la moitié des coûts sont consacrés à des médicaments contre le diabète, et l’autre moitié, à des médicaments traitant d’autres affections.

De plus, une analyse de l’évolution dans le temps permet de constater une augmentation stable des coûts pour les adhérents au régime atteints de diabète, mais pas nécessairement en raison de l’achat d’antidiabétiques. « Dans bien des cas, ce sont tous les autres médicaments qu’ils prennent en dehors de la catégorie du diabète qui occasionnent le plus de coûts », a indiqué M. Kennedy.

L’adhésion thérapeutique constitue un défi de taille, a-t-il souligné. Le taux de renouvellement des médicaments est un indicateur du taux d’adhésion, et l’on considère que les adhérents au régime n’observent pas leur traitement lorsqu’ils affichent un taux de possession de médicaments de 80 % ou moins. Or, les adhérents diabétiques affichent un taux de possession de médicaments de 74 %. « Tout compte fait, ils n’observent pas leur traitement », a précisé M. Kennedy, qui a ajouté que c’est compréhensible compte tenu du nombre de médicaments qu’ils doivent prendre et de la complexité de la prise en charge de multiples affections.

Cela peut entraîner les patients dans un engrenage qui les conduit à prendre encore plus de médicaments pour tenter d’atteindre leurs glycémie, pression artérielle et cholestérol cibles. « Ce sont des indicateurs inquiétants compte tenu de ce que nous savons au sujet de la progression de la maladie et des facteurs de risque », a fait remarquer M. Kennedy. Dans certains cas, le coût de ces médicaments supplémentaires, lorsqu’ils ne sont pas pris correctement, « peut être considéré comme inutile ».

« Nous avons mis en place d’importantes mesures de limitation des coûts [à l’échelle des demandes de règlement], mais ces mesures ne visent pas les individus », a déploré M. Kennedy. « Le discours entourant les traitements porte souvent sur la prévention et les interventions axées sur l’adoption de comportements sains, mises en place le plus tôt possible… La gestion du changement impose un virage abrupt à bon nombre de patients. »

Au cours de sa présentation, M. Kennedy a dépeint différents scénarios selon lesquels les régimes privés d’assurance santé peuvent soutenir les changements de comportement, et qui montrent des façons dont les interventions peuvent cibler différentes cohortes de patients. Il a également traité des outils numériques qui permettent une extensibilité rentable.

Vous trouverez l’enregistrement complet du webinaire ci-dessous. Disponible en anglais seulement.

The post Portrait d’une personne diabétique : prendre la pleine mesure de l’incidence financière de la maladie. appeared first on Carrefour assurances santé.