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Nouvelles éprouvantes et votre santé mentale

Femme lisant des nouvelles sur un ordinateur portable

Les nouvelles peuvent être bouleversantes. Dans une ère d’information à portée de main qui inonde nos médias sociaux à toute heure, nous faisons constamment face à des manchettes, des photos et des vidéos inquiétantes pouvant nous faire vivre un choc, de la peur et de la stupéfaction. La gestion de ces émotions est d’autant plus difficile dans le contexte d’épuisement et de la fatigue de l’adaptation en raison de la pandémie mondiale de la COVID-19.

Voici quelques idées à appliquer dès maintenant qui pourraient améliorer votre santé mentale lorsque les nouvelles sont particulièrement angoissantes.

 

Faites quelque chose de simple et réalisable 

L’une des raisons pour lesquelles les nouvelles négatives sont si inquiétantes, c’est que souvent, la situation est hors de notre contrôle. Le cerveau humain recherche la prévisibilité, et le sentiment d’incertitude nous rend anxieux. Prendre du temps pour faire ce que nous aimons et faire preuve de créativité peuvent être des distractions très utiles. De simples tâches que vous pouvez contrôler, comme préparer un repas, lire un chapitre de votre livre préféré ou confectionner un projet vous-même dans la maison, peuvent vous permettre de vous épanouir et de vous changer temporairement les idées par rapport à la situation.

 

Surveillez votre consommation médiatique

Comme nous l’avons appris durant la pandémie, il est important d’être conscient du type et de la quantité d’information consommée. Tandis que certaines personnes préfèrent éviter de consulter des renseignements médiatiques troublants, d’autres se réconfortent en lisant tout ce qui leur tombe sous la main. Il importe de trouver le juste équilibre entre rester informé et se sentir accablé, et celui-ci est différent pour tout le monde. Lorsque vous regardez rapidement les nouvelles, la couverture médiatique et des images choquantes peuvent facilement vous bombarder la vue. Il est important d’être conscient de cette réalité et de l’effet qu’elle peut avoir sur vous et votre famille. 

Prendre une pause des médias sociaux et vous fier à des sources de nouvelles crédibles peut vous aider. Une autre façon d’être à l’affût de votre consommation médiatique est de vous allouer des périodes pour consulter les nouvelles. Plutôt que de constamment les regarder durant la journée, décidez d’avance à quel moment les consulter et évitez de les regarder avant d’aller au lit.

Vous devez savoir quand votre consommation médiatique vous apporte trop de stress. Si vous réalisez que vous devenez plus irritable avec vos amis et votre famille, ou que vous passez plus de temps que vous le souhaitez sur votre téléphone, ce pourrait être l’occasion de réduire votre consommation médiatique. Reconnaître lorsque nous négligeons notre famille, notre travail et nous-mêmes est crucial. Le fait de désactiver le fil de nouvelles ou de choisir de consommer un contenu médiatique positif et distrayant peut diminuer le sentiment d’accablement.

 

Pratiquer la pleine conscience  

Les techniques de pleine conscience peuvent vous ramener au moment présent et réduire le stress. Pour certaines personnes, la pleine conscience peut prendre la forme d’une application de méditation ou d’un journal de gratitude. Pratiquer la gratitude peut aider à améliorer notre sommeil1, renforcer notre résilience2 et améliorer notre état de bien-être3 général. Pour d’autres, se centrer sur sa respiration peut aider à se ressaisir. 

Certaines études4 ont démontré les avantages du plein air pour la santé mentale. Même une marche de 10 minutes peut être un moyen efficace de décompresser.

 

Faites preuve de gentillesse à votre égard

La compassion envers vous-même, c’est important. Vous pourriez avoir moins d’énergie pour vous lancer dans de grands projets, que ce soit au travail ou à la maison. Soyez indulgent envers vous-même si vous vous sentez distrait ou démotivé : essayez plutôt de vous traiter comme vous traiteriez un ami dans la même situation. En faisant preuve d’une gentillesse aimante à votre égard au quotidien, vous renforcerez également votre résilience à long terme.

 

Communiquez avec les autres

Pour la gestion de notre bien-être psychologique, nous pouvons parler à des proches de quelle façon nous nous sentons. Le fait de communiquer avec un ami ou un proche pourrait vous aider à être moins anxieux. Bien entendu, vous pouvez également être la personne qui en soutient une autre, par exemple des enfants. 

 

Parler à des enfants et à des adolescents de nouvelles préoccupantes 

Pour être présent pour vos enfants, le fait de prendre soin de vous est essentiel. En tant que parent ou aidant, être en mesure d’offrir une présence rassurante pour les plus jeunes sera plus facile si vous avez également pris soin de vous. Mais comment s’y prendre pour parler de nouvelles inquiétantes à des enfants, concrètement? Selon l’âge des enfants, la conversation pourrait être très différente. Les plus petits pourraient avoir particulièrement besoin d’être rassurés qu’ils sont en sécurité. Dans les familles qui comptent des enfants d’âge différents, il pourrait être préférable de parler à chaque enfant individuellement. Ainsi, vous ne serez pas coincé si un enfant pose une question dont la réponse ne convient pas à l’âge ou au niveau de compréhension d’un plus jeune. Les enfants peuvent être curieux, mais comme parent ou aidant, tentez de répondre clairement à leurs questions, sans donner plus de détails qu’il ne le faut. C’est tout à fait correct d’admettre aux enfants que vous n’avez pas toutes les réponses et que vous les tiendrez au courant au fur et à mesure que vous en savez plus. Avant de terminer la conversation, demandez-leur ce qu’ils ont compris de ce que vous venez de dire. Ainsi, vous vous assurerez qu’ils ont interprété votre explication comme vous le souhaitez.

Les enfants plus vieux et les adolescents tireront probablement leurs renseignements des médias sociaux. Invitez-les à vous montrer ce qu’ils regardent et comment ils se sentent vis-à-vis de cette information. Modélisez la pensée critique et expliquez comment et où aller chercher de l’information fiable. Il pourrait être utile de revoir d’autres crises politiques qui ont été résolues pour rassurer les adolescents et leur donner de l’espoir. Peu importe l’âge, favorisez des routines régulières dans un environnement rassurant et prévisible.

Prendre soin d’enfants et de jeunes peut être difficile lorsque vous tentez de gérer vos propres émotions. C’est pourquoi il est tellement important de prendre soin de vous : pour pouvoir offrir votre soutien aux jeunes de votre entourage. Sans avoir les réponses à toutes leurs questions, le simple fait d’être là pour eux pourrait effectivement être ce qui importe davantage.

 

N’oubliez pas de prendre soin de votre santé physique

Il y a plusieurs choses à faire pour protéger notre santé mentale, mais notre santé physique joue également un rôle important.

Parfois, afin de réduire le stress et l’anxiété, les soins de base peuvent faire une grande différence. Ces soins comprennent : 

  • Dormir suffisamment (de 7 à 9 heures5 par nuit, idéalement)

  • Manger des aliments nutritifs 

  • Rester hydraté

  • Gérer la consommation d’alcool

  • Faire de l’exercice quotidiennement

En ce qui concerne l’exercice, même un peu d’activité physique peut être bénéfique6 et vous aider à vous faire sentir mieux. Des étirements sur l’heure du dîner, choisir les escaliers et aller marcher sont tous de simples moyens d’ajouter des activités physiques dans votre journée.

Il existe de nombreux facteurs qui influencent le maintien d’une bonne santé mentale. En plus d’être conscient de votre consommation médiatique, vous pouvez également bien manger, dormir suffisamment et intégrer des activités physiques dans votre journée pour établir une bonne base afin de renforcer votre sentiment de bien-être personnel lorsque des événements imprévisibles et inquiétants se produisent. 

 

Il existe de l’aide 

Cependant, il peut parfois être profitable d’en parler à quelqu’un. Les Cliniques TELUS Santé offrent des services de psychologie et de consultation en personne et virtuels en Colombie-Britannique et en Alberta. Vous avez également accès à des consultations virtuelles en santé mentale par l’entremise de Mes soins TELUS Santé en Alberta, en Colombie-Britannique, en Ontario, en Saskatchewan et au Québec. De plus, les Soins Virtuels TELUS Santé, nos services de soins virtuels offerts par les employeurs pour les employés, vous fournissent des soins primaires et un soutien en santé mentale qui pourraient être offerts par l’entremise de votre employeur.

 

 


Références

  1. A;, J. M. B. J. R. A. S. (16 octobre 2021). The impact of a brief gratitude intervention on subjective well-being, biology and sleep. Journal of health psychology. Récupéré le 17 mars 2022 à https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25736389/. (anglais seulement)

  2. Wood, A. M., Maltby, J., Gillett, R., Linley, P. A., & Joseph, S. (2008, août). The role of gratitude in the development of social support, stress, and depression: Two longitudinal studies. Journal of Research in Personality. Récupéré le 17 mars 2022 à https://www.research.manchester.ac.uk/portal/en/publications/the-role-of-gratitude-in-the-development-of-social-support-stress-and-depression-two-longitudinal-studies(1be43a26-9155-405f-acc3-f4126ff161b8).htmlImprove. (anglais seulement)

  3. A;, J. M. B. J. R. A. S. (16 octobre 2021). The impact of a brief gratitude intervention on subjective well-being, biology and sleep. Journal of health psychology. Récupéré le 17 mars 2022 à https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25736389/. (anglais seulement)

  4. Bratman, G. N., Daily, G. C., Levy, B. J., & Gross, J. J. (2015 mars 3). The benefits of nature experience: Improved affect and cognition. Landscape and Urban Planning. Récupéré le 17 mars 2022 à https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0169204615000286. (anglais seulement)

  5. Watson, N. F., Badr, M. S., Belenky, G., Bliwise, D. L., Buxton, O. M., Buysse, D., Dinges, D. F., Gangwisch, J., Grandner, M. A., Kushida, C., Malhotra, R. K., Martin, J. L., Patel, S. R., Quan, S. F., & Tasali, E. (2015 juin 1). Recommended amount of sleep for a healthy adult: A joint consensus statement of the American Academy of Sleep Medicine and Sleep Research Society. Sleep. Récupéré le 17 mars 2022, à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4434546/. (anglais seulement)

  6. Gomutbutra, P., Yingchankul, N., Chattipakorn, N., Chattipakorn, S., & Srisurapanont, M. (2020 septembre 15). The effect of mindfulness-based intervention on brain-derived neurotrophic factor (BDNF): A systematic review and meta-analysis of controlled trials. Frontiers. Récupéré le 17 mars 2022 à https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2020.02209/full?utm_source=F-AAE&utm_medium=EMLF&utm_campaign=MRK_1437459_69_Psycho_20200922_arts_A. (anglais seulement)