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Les 5 principales tendances en matière de prestations maladie en 2023

S’il y a une lueur d’espoir dans cette pandémie, c’est bien la modernisation des régimes d’avantages sociaux qui a eu lieu au cours des trois dernières années. La COVID-19 a poussé un secteur qui se numérisait lentement à agir rapidement pour répondre à l’évolution rapide des besoins de ses employeurs et des participants à ses régimes. Soudainement, les soins virtuels, dont l’adoption peinait à voir le jour, sont devenus une priorité, les offres virtuelles remplaçant ou complétant de nombreux services en personne. La barre a été placée haut et les régimes d’avantages sociaux continuent d’évoluer pour répondre à ces nouvelles attentes.

« Nous sommes sur le point de constater une transformation des régimes d’avantages sociaux tels que nous les connaissions, a déclaré Colleen Adams, Directrice, Facilitation des affaires, Solutions pour les payeurs, chez TELUS Santé. Nous envisageons les avantages sociaux sous un nouvel angle, en plaçant le participant au centre des soins et en considérant la technologie comme un élément favorisant l’innovation, la navigation et la prestation de services. »

En ce début d’année 2023, de nombreux changements seront à l’avant-plan de nos préoccupations. Les soins virtuels vont devenir la nouvelle normalité, et les régimes d’avantages sociaux devront être fluides et adaptables pour répondre aux besoins des diverses populations qui en dépendent. La santé mentale continuera également à être un point central, avec une priorité croissante accordée au bien-être et à l’aide proactive. Les coûts liés aux maladies chroniques étant en hausse, une attention accrue sera accordée aux stratégies de prévention et aux modèles de soins holistiques. Les régimes d’avantages sociaux deviendront plus personnalisés, s’éloignant des modèles préétablis des années précédentes pour offrir une couverture sur mesure et des expériences de navigation significatives.
 

1. Les soins virtuels sont là pour durer.

Les soins virtuels passaient autrefois pour un concept farfelu. Mais ce n’est plus le cas aujourd’hui. Lorsque la COVID-19 a frappé en 2020, « les soins virtuels n’en étaient qu’à leurs balbutiements au Canada. Toutefois, en raison de la pandémie, les choix en matière de soins étaient limités. Et cette contrainte a obligé le secteur à accélérer l’acceptation et l’adoption des soins virtuels pour en faire une nouvelle norme de soins », a déclaré Mme Adams.

Selon elle, de nombreux promoteurs de régimes ont réalisé que les soins virtuels pouvaient fournir des services de télésanté essentiels aux personnes travaillant à domicile, vivant dans des communautés éloignées, infectées par des maladies transmissibles ou à mobilité réduite, et qu’ils pouvaient être aussi efficaces que les soins en personne. En effet, les services de télésanté permettent de fournir un diagnostic rapide, de prescrire des ordonnances ou d’orienter les patients vers des soins spécialisés ou un soutien en santé mentale, le tout dans le confort de leur foyer. Ces soins s’étendent à d’autres membres de la famille, comme les personnes âgées et les enfants. Ainsi, les parents actifs peuvent s’occuper des soins de leur famille de manière plus efficace et avec le moins de stress possible.

Du côté de l’employeur, on constate une augmentation de la productivité et une diminution de l’absentéisme, car les employés peuvent avoir accès à des soins depuis le bureau ou en dehors des heures de travail, ce qui a moins de répercussions sur leurs heures de travail. Du point de vue de la rémunération globale, les soins virtuels offrent une proposition de valeur convaincante pour attirer et retenir les meilleurs talents. « Les employeurs veulent que leurs employés soient heureux, en bonne santé et engagés dans leur travail. On a là un excellent retour sur investissement — tout le monde y gagne », a indiqué Mme Adams.     

 

2. Les aides de santé mentale continueront à se développer.

La COVID-19 a eu un impact profond sur la santé mentale, désormais connue sous le nom de pandémie de l’ombre. Et les employeurs prennent des mesures à cet égard. « La santé mentale fait l’objet d’une attention renouvelée et constante, a déclaré Mme Adams. Nous avons vu un grand nombre d’employeurs augmenter le plafond de leurs prestations pour la santé mentale. Et cela donne beaucoup plus de flexibilité pour les soins. »

Un sondage réalisé par Benefits Canada en septembre 2022 a révélé qu’un quart (24 %) des promoteurs de régimes avaient récemment augmenté leur niveau maximal de couverture pour les consultations en santé mentale, par rapport à 19 % en 2021 et à 18 % en 2020. De plus, 28 % d’entre eux ont indiqué qu’ils prévoyaient augmenter leur maximum, selon l’étude.

En élargissant leur couverture, les promoteurs de régimes redécouvrent également les précieux services de santé mentale offerts par le programme d’aide aux employés (PAE) de leur régime d’avantages sociaux, qu’il s’agisse de consultations en personne, par téléphone ou virtuelles, d’accès à la pleine conscience ou d’autres programmes autoguidés. Nombre d’entre eux s’efforcent d’éliminer la stigmatisation qui entoure la santé mentale en encourageant le dialogue et en fournissant davantage d’informations sur les services de santé mentale qu’ils proposent et sur la meilleure façon d’y accéder.

« Les employeurs réalisent aujourd’hui que le soutien en matière de santé mentale est plus qu’une solution indépendante. Il faut vraiment mettre en œuvre un régime qui comprend une couverture solide, qui offre différents choix en matière de traitement et qui permet un accès facile aux soins », a déclaré Mme Adams.

 

3. Les employeurs s’intéressent de plus près aux stratégies de prévention.

Le secteur prend conscience de l’intérêt de mettre l’accent sur la prévention lorsqu’il s’agit d’améliorer sa santé et de rester en bonne santé. De nombreux promoteurs de régimes proposent des programmes de bien-être qui peuvent aider les employés à déterminer les facteurs de risque pour les maladies évitables et promouvoir des stratégies pour améliorer leur santé mentale, physique et financière à court et à long terme.

« En mettant l’accent sur l’intervention précoce et en adoptant une approche de soins axée sur le bien-être, nous avons la possibilité d’avoir un impact positif sur les résultats en matière de santé, a déclaré Mme Adams. Nous allons voir davantage d’employeurs investir dans ce domaine et de nouvelles solutions arriver sur le marché pour répondre à cette demande. »

Elle ajoute qu’étant donné que les dépenses des employeurs sont réduites plus tôt dans le continuum des soins, le fait de mettre l’accent sur l’intervention précoce pourrait très probablement prévenir ou réduire les coûteux congés d’invalidité de courte ou de longue durée.    

 

4. Les régimes deviendront plus personnalisés.

Tout le monde n’entre pas dans le même moule et les promoteurs de régimes en sont conscients. Selon Mme Adams, les employeurs s’efforcent de « donner vie à leurs régimes », non seulement en investissant dans plus d’offres, mais aussi en les adaptant aux besoins précis de leur personnel. Pour ce faire, ils doivent proposer des régimes flexibles pour que leurs employés puissent choisir une couverture personnalisée et ajouter des comptes de gestion santé pour répondre à des besoins plus diversifiés. Cela signifie également qu’il faut savoir orienter les participants vers les bons soins ou la bonne couverture au bon moment.

« Ils cherchent à fournir des soins personnalisés en formulant des recommandations intelligentes qui peuvent faire le lien entre la couverture offerte et les besoins émergents, puis en présentant à leurs employés les solutions qu’ils veulent », a déclaré Mme Adams. Cela pourrait orienter les participants au régime vers des interventions précises et adaptées afin d’optimiser les traitements et les résultats en matière de santé. Par exemple, lorsqu’un participant au régime remplit une ordonnance pour un nouveau médicament, il peut être orienté vers d’autres services de santé complémentaires de manière fluide au sein d’un écosystème de soins. L’objectif est de proposer une navigation numérique afin que les participants puissent comprendre les services offerts par le régime et y accéder facilement. 

Selon Mme Adams, outre la personnalisation des offres de régimes, les promoteurs de régimes — et les employés — continuent d’explorer la valeur des traitements personnalisés. La pharmacogénétique, qui détermine les facteurs génétiques causant une réaction chez une personne à la suite de la prise d’un médicament, permet de déterminer les médicaments qui fonctionneront de manière optimale afin d’éviter aux participants du régime d’essayer des médicaments qui ne seraient pas aussi efficaces, ce qui permet d’économiser du temps, de réduire les effets secondaires et d’éviter les frustrations.

« On apporte la personnalisation au niveau de la génétique, a déclaré Mme Adams. Elle jouera un rôle important à l’avenir. »

 

5. Le traitement des maladies chroniques sera abordé de manière plus holistique.

Les maladies chroniques restent l’un des principaux facteurs de coûts des régimes et cette tendance devrait se poursuivre. Nous assistons aujourd’hui à l’application d’une vision plus large et plus holistique des traitements et des solutions de soins personnels. Selon Mme Adams, même si la pharmacothérapie restera au centre des plans de traitement, une attention accrue sera accordée aux approches complémentaires qui peuvent également améliorer les symptômes.

Pour ce faire, il sera important de reconnaître le lien entre la santé physique et la santé mentale et d’élaborer des programmes qui prennent les deux en considération. Par exemple, dans le cas d’une maladie telle que le diabète, on veillera toujours à surveiller la glycémie. Cependant, une approche globale future devra également miser sur l’offre de soutien pour favoriser une alimentation saine, l’exercice, la réduction du stress et la consultation afin d’apprendre à bien vivre avec une maladie chronique, ce qui permettra aux participants de faire de meilleurs choix et de prendre en charge leurs soins.

« Je pense que l’accent sera davantage mis sur la prise en charge de la personne dans son ensemble, a déclaré Mme Adams, et je pense que les employeurs adopteront cette approche pour mieux soutenir leurs employés. »    

Dans l’ensemble, en 2023, les régimes d’avantages sociaux devront continuellement évoluer pour s’assurer que leurs différents participants sont bien servis, en grande partie en raison des attentes toujours plus grandes des clients.

« Nous allons assister à la transformation des régimes d’avantages sociaux, où les priorités seront placées sur le choix, la flexibilité et les résultats en matière de santé, a déclaré Mme Adams. Les solutions seront faciles à trouver, personnalisées et guidées par la technologie. Ça va être merveilleux. »